Pour faire la paix, il nous faut d’abord comprendre le conflit… La peur, comme toute émotion, est en lien avec nos 5 sens (toucher, vue, odorat, goût, ouie) car ce sont eux qui nous permettent d’appréhender une situation, c’est une transmission d’information à partir du ressenti physique jusqu’au système nerveux. Notre système nerveux, en fonction d’un certain nombre de critères détectés par notre cerveau limbique, dont notre sensibilité, notre histoire, nos enregistrements et notre état général, déclenchera une impulsion au niveau du cerveau reptilien (ou archaïque), directement connecté aux systèmes endocrinen, physiologique et locomoteur. Donc réactions en chaîne.
En résumé, même si l’affaire est complexe, lorsqu’un événement est capté par l’un ou plusieurs de nos 5 sens, notre corps réagit rapidement -et parfois démesurément- pour nous mettre en sécurité, car le cerveau reptilien est avant tout celui qui nous maintient en vie coûte que coûte : c’est l’instinct de survie, il réagit immédiatement, sans discernement, dès qu’il nous sent en danger, que ce danger soit réel (physique) ou symbolique (psychologique).
Au fond, toutes nos émotions (culpabilité, tristesse, colère…) sont issues de cette peur existentielle, la peur de mourir, de ne plus exister aux yeux des autres, peur de perdre la vie (de façon réelle ou ressentie), de perdre la face, de l’argent, du temps…, peur de se tromper et de faire du mal, peur d’échouer (parfois même de gagner !), peur d’être ridicule, pas à la hauteur, peur du regard des autres, peur de ne pas être aimé, d’être sans valeur…
Pourtant, nos émotions sont nos amies, nos outils de communication, elles donnent du relief à la vie et à nos expériences ; mais avant tout, elles sont là pour nous alerter du danger POTENTIEL, en fonction de notre sensibilité (physique et morale) et des mémoires inscrites sur notre disque dur. En effet, certaines situations personnelles ou héritées ramènent à la surface des peurs qui ne sont plus du tout d’actualité mais nous fragilisent gravement (ex : c’est la guerre, mémoires émotionnelles et structurelles, séquelles vivaces de manque, d’injustice, de peur de perdre, de mourir, de colère, de haine, de désespoir… ) toute la souffrance alors réprimée remonte inconsciemment à la surface et tente de sortir à la moindre occasion, déclenchée par un comportement, un mot, une image… jusqu’à l’explosion.
Si la conscience n’intervient pas pour examiner le danger réel (qui est rarement vital dans l’instant) puis pour relativiser, accompagner, faire diversion ou prendre les mesures nécessaires pour éviter ou limiter le danger… les émotions nous submergent, nous déstabilisent, jusqu’à faire vaciller notre corps tout entier, de façon parfois durable et si profonde, jusqu’au burn out, la dépression, la maladie.
Il y a un lien entre la manière dont nous vivons et exprimons nos émotions et les perturbations du système endocrinien puisque chaque évènement qui suscite une émotion active le système hormonal. En l’absence de réaction adaptée et suffisante, l’impact peut être sévère sur l’équilibre de notre métabolisme.
Pour mieux accompagner nos émotions il est donc nécessaire de ne pas en avoir peur, d’apprendre à les détecter, à les exprimer, à soulager le corps et le mental, à comprendre parfois les liens de cause à effet, souvent si disproportionnés. Ce n’est hélas pas dans la tempête émotionnelle que ceci est possible, il faudra donc avec recours à l’aide extérieure (ami, thérapeute, soins naturels ou médecin…) pour passer la première étape : calmer l’orage. Au fil du temps, il sera alors possible d’apprécier ces alertes du corps à leur juste valeur, de recevoir le message et de mieux en détecter le bien-fondé. Sortir des automatismes réactionnels se fait de manière progressive, nécessite beaucoup de patience et de tolérance vis-à-vis de soi-même. Mais partir en guerre contre nos émotions ne mène à rien d’autre que de rajouter de l’huile sur le feu. La peur de la peur est pire que la peur elle-même.
Faire la paix avec nos émotions, dont la peur de mourir (physiquement, économiquement, moralement) qui rode particulièrement en cette période bien troublée, est une démarche à la fois de sauvegarde de notre intégrité mentale et de notre corps physique : c’est en favorisant la prise de conscience, le discernement, la relativisation, parfois l’ouverture spirituelle qui s’invite comme une planche de salut qui vaut bien toutes les bouées de sauvetage, l’essentiel est d’y croire, rien que cela change déjà tout.
Faire la paix avec la peur, c’est aussi détecter l’influence de nos pensées, nos comportements, afin qu’ils soient en adéquation avec notre nouveau choix, parce que nous avons résolument envie d’une vie épanouie et enrichissante, un corps en bonne santé, disposer d’une force intérieure grandissante et de détermination pour notre avenir… même si, même si… notre mental nous rappelle à l’ordre car il voit le désordre ambiant, c’est son rôle de nous alerter sur les dangers possibles ; à nous de prendre ces informations pour ce qu’elles sont : une alarme. A nous de savoir si elle doit nous faire perdre nos moyens ou au contraire nous préparer à une éventualité : soit l’alerte est fondée, justifiée et nous aurons besoin de toute notre énergie pour passer à l’action et se défendre, soit elle est démesurée auquel cas nous pouvons relâcher la pression… parfois on n’en sait rien et on fait alors de notre mieux.
Il est tout autant nécessaire de se préserver au maximum des peurs collectives qui fragilisent tellement notre moral et notre système immunitaire : se tenir informé est indispensable mais passer son temps à écouter des informations souvent contradictoires et déroutantes est contre-productif, c’est encore mettre de l’huile sur le feu… Nous avons besoin de toute notre énergie et notre calme pour retrouver notre discernement et notre lucidité, notre libre arbitre, notre détermination à vouloir un monde meilleur et pour s’engager personnellement à faire les micro-changements dans nos vies, nécessaires pour activer les modifications à grande échelle. Il est indispensable de passer à l’action désormais, de ne pas laisser le mental amplifier le ressenti et la réaction, au risque d’être débordés par la peur de mourir, celle précisément qui nous tire vers le bas. Ramener de la légèreté et de la joie au quotidien, ce n’est pas être absurdement positif, c’est éviter d’être absurdement négatif, et ça marche…
Prenez du temps pour vous, prenez vraiment soin de vous, respirez, étirez-vous, calmez les tempêtes au fur et à mesure, exprimez votre ressenti et vos émotions avec douceur, mangez moins et mieux, pratiquez la relaxation, la méditation, souriez, promenez-vous, chantez, libérez du temps et de la conscience pour cela, au détriment des écrans, des futilités, des égarements qui nous éloignent de nous et risquent, en effet, nous faire perdre de vue la vraie beauté de la vie.
Merci pour vous, merci pour nous
Un film à voir : Vice-versa, en accès libre sur youtube, films d’animation sur les émotions pour les grands et les petits 😉
Un livre inspirant : Ecoute ton corps de Lise Bourbeau, un des indispensables pour apprendre à écouter et aimer son corps, comprendre ses émotions et les accompagner
Les prochaines formations
- Massage californien, le mercredi 9 septembre
- Reiki Evolution 2e degré, les samedi 12 et dimanche 13 septembre
- Le sens caché des maux, le lundi 28 septembre
- Reiki Evolution 1e degré, les samedi 10 et dimanche 11 octobre
- Psycho-énergétique chinoise, le mercredi 14 octobre
- Huiles essentielles, le lundi 19 octobre
- Massage assis Amma, les samedi 24 et dimanche 25 octobre
- Reiki Evolution 2e degré, les dimanche 1er et lundi 2 novembre
- Anatomie-physiologie palpatoire, le mercredi 4 novembre
- Massage californien, le lundi 9 novembre
- Reiki Evolution 1er degré, les dimanche 15 et lundi 16 novembre
- Fleurs de Bach, le mercredi 25 novembre
- Réflexologie plantaire, les samedi 28 et dimanche 29 novembre
- Reiki Evolution 2e degré, les mercredi 2 et jeudi 3 décembre
- Le sens caché des maux, le samedi 5 décembre
- Psycho-énergétique chinoise, le lundi 7 décembre
- Reiki Evolution 3e degré, les samedi 12 et dimanche 13 décembre
- Shiatsu/digipuncture, le dimanche 20 décembre
Formations en petits groupe de 4 à 8 personnes, détails sur notre site
renseignements et inscriptions :
Mireille Mach Cabirol 06 15 47 55 09
contact@centresoinsnaturels.com
– 406, chemin de Murevieille – 42140 Chazelles sur Lyon