Ce sont deux Ă©lĂ©ments essentiels de la croissance personnelle sans lesquels il n’est pas possible de vraiment bien avancer, leur absence constitue de vĂ©ritables freins. Il nous faut reprĂ©ciser ce que signifient ces termes avant de pouvoir les intĂ©grer dans le vocabulaire des aptitudes Ă  conquĂ©rir.

Accepter n’est ni se soumettre ni renoncer
 mais constater une rĂ©alitĂ© et ainsi concentrer notre Ă©nergie pour trouver des solutions potentielles. Par exemple, lorsque je veux sortir d’une piĂšce dont la porte est fermĂ©e, je vais automatiquement ouvrir cette porte car mon cerveau aura trouvĂ© immĂ©diatement la solution pour passer de l’autre cĂŽtĂ© : il a vu, constatĂ© et acceptĂ© la rĂ©alitĂ© de cet obstacle, ce qui lui a permis d’analyser rapidement la situation et de trouver la solution dans ses mĂ©moires de « dĂ©jĂ  vu, dĂ©jĂ  fait ». S’il ne passe pas par cette Ă©tape d’accepter la rĂ©alitĂ© d’une situation, il tentera de passer coĂ»te que coĂ»te, quitte Ă  se faire mal pour enfoncer la porte, comme une bĂȘte fĂ©roce et dĂ©terminĂ©e. L’acceptation est symboliquement cela : se rendre Ă  l’évidence d’une rĂ©alitĂ© du moment sans s’acharner, mĂȘme si elle ne nous convient pas, prendre un peu de recul et trouver, grĂące Ă  l’esprit apaisĂ©, la solution la meilleure, au moins pour l’essayer !

 Si je n’accepte pas mon physique tel qu’il est, j’aurai davantage de difficultĂ©s Ă  le changer parce qu’à force de le rejeter ou de le dĂ©prĂ©cier, je m’éloigne de mes capacitĂ©s Ă  admettre les choses telles qu’elles sont et je ne vois plus ce que je pourrai bien y faire : je suis la rĂ©alitĂ© du moment.

L’acceptation est la premiĂšre Ă©tape vers la transformation ; qu’il s’agisse d’une porte fermĂ©e, du physique, d’une position sociale, d’une situation professionnelle, de difficultĂ©s affectives ou d’une pathologie, tant que je ne reconnais pas avec honnĂȘtetĂ© la rĂ©alitĂ© des choses -pour le moment-, j’ai peu de chances de trouver l’énergie et la stimulation nĂ©cessaires pour passer Ă  l’action. Il est prĂ©fĂ©rable d’accepter son imperfection et celles des autres, fussent-ils nos enfants, nos parents, notre conjoint, nos amis, car nous les voyons dans le prisme de notre histoire et de nos croyances, de nos certitudes et de nos modĂšles, dans notre volontĂ© et notre rĂ©alitĂ© et non pas pour ce qu’ils sont, dans le respect de ce qu’ils sont.

Accepter que quelqu’un nous manque de respect, c’est non pas le conforter dans son comportement, mais admettre ce qui s’est passĂ© et en tirer les conclusions utiles : petit retour sur soi pour voir pourquoi cet individu nous a manquĂ© de respect et ce que cela est venu percuter en nous, et petit retour sur lui pour, si c’est possible, lui faire part de notre Ă©tat d’esprit sans dĂ©clarer la guerre pour autant. Le pardon Ă  celui qui nous a manquĂ© de respect par exemple, ne signifie pas que l’on excuse son geste dans l’instant, mais qu’il serait ridicule, au-delĂ  du juste retour que l’on doit lui faire, de rester dans la rancƓur, le ressentiment, la colĂšre et l’envie de vengeance qui sont comme autant de poisons pour notre corps comme pour notre esprit. Pour cela il est nĂ©cessaire d’ĂȘtre calme et en paix.

Le pardon ce n’est pas se forcer Ă  oublier mais Ă©viter que l’émotion associĂ©e Ă  ce vĂ©cu traumatisant perdure dans notre cƓur, c’est neutraliser progressivement l’impact qu’il a provoquĂ© pour que la cicatrice soit de moins en moins douloureuse. Je peux lĂ©gitimement condamner un acte (voire saisir la Justice au besoin pour faire valoir mes droits) et passer progressivement au pardon progressif pour Ă©viter d’entretenir la souffrance bien rĂ©elle Ă  l’instant des faits. Il n’est pas question non plus de se forcer Ă  pardonner Ă  l’autre, de reparler Ă  la personne ou d’envisager une rĂ©conciliation : la prioritĂ© est d’arrĂȘter de souffrir ! Si d’autres possibilitĂ©s s’en viennent ensuite tant mieux, mais le plus important est ce cadeau que l’on fait Ă  soi mĂȘme. Il n’est pas nĂ©cessaire, au moins dans un premier temps, de dire Ă  l’autre qu’on lui pardonne et d’attendre sa rĂ©action, il s’agit d’abord et avant tout de se libĂ©rer, de guĂ©rir son propre cƓur. Au lieu d’utiliser notre Ă©nergie en pensĂ©es ruminantes qui vont rĂ©activer les mĂ©moires des blessures rĂ©centes et anciennes par rĂ©sonnance pour « mettre de l’huile sur le feu », mieux vaut passer Ă  l’action avec patience et douceur pour voir la lumiĂšre au fond de cette noirceur. Il est probable que le mental (et l’égo) fasse obstacle car pour lui il est hors de question de penser simplement Ă  l’idĂ©e de pardonner, alors que ce faisant il bloque toute possibilitĂ© et s’inflige une nouvelle souffrance.

Le pardon doit, Ă  un moment ou Ă  un autre, intervenir, pour notre paix intĂ©rieure, c’est avant tout un cadeau pour soi : son absence est dramatique tout autant que l’acte qui l’aura gĂ©nĂ©rĂ©, mais il ne sert Ă  rien de continuer Ă  se morfondre et Ă  attiser sa colĂšre intĂ©rieure, dĂšs lors que les actions auront Ă©tĂ© posĂ©es pour Ă©ventuellement rendre justice. Au-delĂ  des grands drames, le manque de pardon s’insinue sournoisement dans nos vies au quotidien : un amour qui nous quitte, un patron qui nous licencie, une personne qui prend notre place ou qui nous bouscule sans vĂ©ritable intention de nuire et c’est tout le stock de stress et de colĂšre qui se manifeste Ă  la porte de sortie. Si l’on entretient cet Ă©vĂ©nement comme Ă©tant affront impardonnable, il y a de grandes chances que l’on reste enfermĂ© dans cette prison intĂ©rieure. Celui qui n’arrive pas Ă  pardonner se fait d’abord du mal Ă  lui-mĂȘme. On peut aussi demander pardon Ă  quelqu’un Ă  qui on a fait du tort, mais il faudra prioritairement se pardonner Ă  soi mĂȘme.

Ce qui empĂȘche l’acceptation et le pardon sont prĂ©cisĂ©ment ces rĂ©sidus Ă©motionnels que l’on traine depuis l’enfance, voire mĂȘme davantage
toutes ces couches de rĂ©actions contenues, d’humiliations, de trahisons, de traumatismes silencieux qui continuent de ronger le cƓur et se ravivent Ă  chaque nouvel impact. On peut ĂȘtre effondrĂ©s face Ă  un drame, mais les charges Ă©motionnelles ressenties dans l’instant parfaitement bio-logiques doivent ĂȘtre Ă©vacuĂ©es au fur et Ă  mesure, comprenant aussi celles qui subsistent encore dans nos cƓurs.

Plusieurs options s’offrent Ă  nous : l’écriture tellement libĂ©ratrice, les rituels, les accompagnements thĂ©rapeutiques et tant d’autres outils simples Ă  mettre en Ɠuvre pour offrir Ă  notre cƓur et Ă  notre corps ce soulagement durable, un acte spirituel profond qui rend plus fort, nous remplit de sagesse et de douceur
 encore une petite part de Colibri dont le monde a tant besoin !

Il faut du temps, de la patience ; ce cadeau pour soi est Ă  s’offrir tous les joursn d’abord pour les petites blessures puis pour les grandes,  afin qu’il devienne une habitude tellement saine et libĂ©ratrice !

Je vous partage ce texte de Lori Deschene pour conclure :

« Sois la personne qui va briser le cycle.

Si tu as été jug(e)é, choisis la compréhension.

Si tu as Ă©tĂ© rejetĂ©(e), choisis l’acceptation.

Si tu as eu honte, choisis la compassion.

Sois la personne dont tu avais besoin quand tu souffrais, pas la personne qui t’a fait du mal.

Fais le voeu d’ĂȘtre meilleur que ce qui t’a brisĂ©.

GuĂ©ris au lieu de devenir amer pour que tu puisses agir avec ton cƓur, pas avec ta douleur. »

 

Ressources suggérées pour aller plus loin :

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 « Si l’effort est trop grand pour la faiblesse humaine,

de pardonner les maux qui nous viennent d’autrui, Ă©pargne toi du moins les tourments de la haine.

 A dĂ©faut de pardon, laisse venir l’oubli ! » Alfred de Musset

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