La suggestion du moment : L’hyperactivité chez les enfants

Trouble bien connu et plus ou moins sévère, l’hyperactivité se constate chez de nombreux enfants alors que quelques règles simples, prises de conscience et traitements naturels peuvent limiter voire enrayer les tribulations de nos chers petits…

*Sur le plan alimentaire :

  • il faut tout d’abord limiter au maximum tous les sucres raffinés… pas simple certes, mais indispensable. Ces sucres sont partout : les gâteaux et biscuits, les céréales du petit déjeuner, les jus de fruits et sodas, les bonbons bien sûr et même les préparations industrielles salées ! Il sera nécessaire pendant au moins le temps de l’accalmie, de privilégier les fruits frais (c’est en plus la saison !), les compotes, les smoothies à base de lait végétal, les fruits secs et à coque, même au goûter (essayez les mulberries, véritable gourmandise nutritive). Le chocolat sera préféré à au moins 75 % de cacao ;
  • réduire considérablement l’apport en laitages et protéines animales (lait, yaourts et desserts lactés, viande et charcuterie en excès), l’apport en calcium et protéines sera assuré par des végétaux riches de ces nutriments, au moins jusqu’à une certaine stabilisation du comportement ;
  • diminuer l’apport en gluten : comme le sucre, il est hélas présent partout, sous sa forme raffinée donc la moins nutritive et la plus lourde (pâtisseries, pain, pâtes, pizza, hamburger…) ;

Sans qu’il y ait de véritable allergie, une intolérance temporaire à ces ingrédients due à une hypersensibilité aux sucres et protéines ou/et aux substances additives et colorants en excès, peut provoquer des inflammations intestinales, une grande porosité laissant passer trop de toxines dans le sang avec ses conséquences fâcheuses sur le cerveau et le système nerveux.

Pas facile de composer des goûters et menus pour enfants sans ces ingrédients, pourtant il sera nécessaire de mettre en oeuvre ces réglages alimentaires pendant quelques jours pour voir leurs effets, notamment sur la concentration, variables en fonction des enfants concernés, avec avis du médecin traitant le cas échéant ; c’est la redécouverte des saveurs des légumes et des fruits, des céréales autres que le blé. Pensez aussi à donner de l’eau pure entre les repas.

*Sur le plan physiologique :

Il sera intéressant de consulter un spécialiste afin de faire vérifier le fonctionnement digestif, intimement lié au fonctionnement du cerveau et du système nerveux ; parfois un apport d’oméga 3, de minéraux, de pré ou pro-biotiques pourra être intéressant pour rétablir l’équilibre naturellement. Il sera possible d’adjoindre avec succès un traitement en phytothérapie pour accompagner la transition vers le retour à davantage de calme. Mais un traitement sans réglage alimentaire est insuffisamment efficace.

*Sur le plan physique :

Il sera toujours utile de prendre le temps de se détendre (et de donner l’exemple) plutôt que de courir partout ; l’enfant pourra, petit à petit, apprendre à aller doucement (lentement et en douceur), surtout s’il est bien accompagné, grâce à quelques massages, exercices physiques de défoulement tranquille, activités de concentration et de respiration. Difficile au début parce qu’on a ni l’habitude ni l’envie ni la sensation que cela soit efficace ; il faut persévérer, c’est un excellent exercice de patience pour les parents aussi…

*Sur le plan émotionnel et psychologique : Il y a une cause psychosomatique, pas toujours facile à détecter, mais utile pour favoriser un accompagnement global. Par exemple, regarder depuis quel événement cette hyperactivité s’est développée, les mémoires périnatales de l’enfant concerné, le modèle de vie de ses éducateurs (notamment ses parents) souvent très occupés et stressés, voire d’autres hypothèses de cause à effet toujours utiles à détecter pour n’omettre aucune opportunité de trouver la meilleure solution. En parler efficacement soulage beaucoup. Lorsque le symptôme trouve son sens il permet à l’enfant et ses parents de déculpabiliser permettant du même coup de concentrer leurs énergies à trouver la meilleure solution qui se trouve souvent à la connexion entre les quatre plans ci-dessus à explorer et à changer. Les traitements naturels, les huiles essentielles et les fleurs de Bach appropriées pourront utilement soutenir la transition vers l’accalmie profonde et durable…

Bien entendu, il sera nécessaire d’éviter tout ce qui peut favoriser l’excitation, surtout le soir, films ou jeux vidéos perturbants ou violents, lectures difficiles… pour préférer des jeux ou lectures apaisants, favorisant la douceur et la concentration, et même apprendre à ne rien faire ! Le plus utile des accompagnements est l’amour, la patience et le modèle…

 

La pensée du moment : «Avec le temps et la patience, la feuille du mûrier devient de la soie» Proverbe chinois