infolettre #91 🌳 petit décodage de la colonne vertébrale 🌳

La colonne vertébrale est véritablement un pilier qui unit les énergies du ciel et de la terre, l’axe qui relie le haut et le bas, maintient et organise l’ensemble, à l’image du tuteur d’une plante verte qui lui permet de pousser droit et de façon stable, tout en gardant sa mobilité, sa liberté de mouvements sans perdre l’objectif de croissance, sans se perdre ni tomber. Cet axe fondamental, fabuleux et multifonction, nous permet à la fois le maintient et la mobilité, puissants et souples, autant de façon structurelle que comportementale ; autrement dit, la colonne vertébrale nous parle aussi de la manière dont nous nous comportons dans le monde et en nous.

Les souffrances du dos peuvent être induites par des douleurs vertébrales, une mauvaise posture peut avoir des conséquences sur les influx nerveux, y compris leurs prolongements organiques et émotionnels… et inversement. Tout ce qui se passe dans une colonne vertébrale plus ou moins solide, fragile ou déformée, influence le fonctionnement de notre corps nerveux, organique, musculaire, d’où l’importance de bien s’occuper d’elle.

Un petit peu de décodage, forcément non-exhaustif, il y a tant d’étages et de fonctions qu’il nous faudrait plusieurs pages sans pouvoir estimer qu’elles soient suffisantes ! Par exemple, chaque vertèbre a une correspondance fonctionnelle et même émotionnelle.

La colonne vertébrale est souvent reliée à l’image du père et/ou de la mère lorsqu’elle joue ce rôle, plus ou moins volontairement/consciemment, comme l’énergie solaire qui attire, stimule, contrôle, fait pousser, dirige… C’est aussi notre GPS et le centre de diffusion des informations par son lien avec la moelle épinière, organe de distribution nerveuse qu’elle contient, véritable réseau de transmission d’abord central puis périphérique pour distribuer les commandes depuis le cerveau ou véhiculer les impacts sensoriels jusqu’au disque dur et les traiter. Autrement dit, si l’on a manqué de structure porteuse pendant notre construction, d’un point de vue symbolique ou bien réel (quelqu’un qui nous encourage, nous valorise, nous soutient, nous dirige, nous sécurise…), il est possible que le dos somatise : déformations ou douleurs chroniques de la colonne vertébrale ou du dos par manque de structure, de confiance, sentiment d’être perdu…
Les douleurs cervicales nous parlent d’indécision (comme le torticolis), de conflit de communication (peurs de dire oui ou non, culpabilité…) de soumission à une hiérarchie, de capitulation.
Les douleurs dorsales sont davantage en lien avec des conflits où le pilier a été ébranlé ou porte tout, des traumatismes affectifs (entre les omoplates notamment, souvent en rapport avec un blocage du péricarde qui irradie à l’arrière) ; dévalorisation dans le clan et dans son rôle.
Les douleurs lombaires, comme les lombalgies, reflètent la plupart du temps l’insécurité matérielle mais aussi la peur de l’effondrement parce que tout est lourd à porter et l’on se sent impuissant.
L’ensemble dans une tonalité de dévalorisation de soi, plus encore vrai si les os sont touchés (l’os est en règle générale en lien avec la valeur que l’on a de soi-même : fractures, nécroses…)
Le bas des reins correspond davantage à la zone des lombaires qui nous ramène aussi au poids de nos ancêtres dans une version symbolique (force ou faiblesse) plus qu’à la zone géographique des organes reins se situant plus haut.

Les expressions que nous employons souvent inconsciemment nous parlent pourtant de nous et devraient nous permettre d’y voir plus clair pour si l’on s’écoute un peu parler : « en avoir plein de dos » « avoir le dos large » « avoir bon dos » « casser du sucre sur le dos » « un couteau dans le dos » « en avoir froid dans le dos » « se mettre quelqu’un à dos »…
L’importance du sacrum : siège de notre capacité à « créer » dans la matière, relié à nos organes de reproduction et à nos relations parents/enfants, à la sexualité, avec des tonalités parfois douloureuses (posture, culpabilité, rigidité, contrôle, sacrifice, résistance au changement, avec toujours ce sentiment de dévalorisation)

Les hernies discales intervertébrales révèlent souvent une pression qui déborde, l’impression de se sentir coincé dans une tonalité parfois financière, les vertèbres concernées permettront de préciser le conflit.

Comment prendre soin de son axe vertébral ?

En surplus des fragilités congénitales et des faiblesses vécues pendant notre construction, plusieurs facteurs peuvent contribuer à augmenter les problèmes : mauvaises postures, stations assises prolongées, jambes croisées, soulèvement d’objets lourds sans plier les jambes, portage d’un seul côté qui favorise le déséquilibre, talons trop hauts, surcharge pondérale, absence d’activité sportive et d’étirements… Il est donc nécessaire de porter un soin particulier à notre tuteur.
Une attention particulière sur nos postures au quotidien est capital : on marche bien redressé, on se tient bien droit en position assise, on plie les genoux pour ramasser quelque chose, sans oublier les étirements doux et réguliers, quelques minutes par jour suffisent pour entretenir notre système tendino-musculaire, la souplesse de nos articulations et la rectitude de notre colonne, et redonner de « l’oxygène » entre nos disques vertébraux. En effet, lorsque l’on se sent tendu.e, la meilleure des choses à faire est de se détendre, de s’étendre, de s’étirer, de relâcher volontairement les tensions physiques pour détendre l’atmosphère intérieure et, par voie de conséquence, les tensions mentales… lequel des deux a entraîné l’autre ? peu importe à ce stade, il faut d’abord détendre l’ensemble, et prendre l’habitude de ces réflexes préventifs.

La posture de la méditation assise doit privilégier ce maintien soutenu sans être rigide, tout comme l’observation souple du mental ; de même, les postures de yoga nous remettent dans l’axe et permettent à notre colonne vertébrale de bien « respirer », d’émettre et de diffuser ainsi nos informations vitales.

Ne pas oublier la vitamine D dont nous sommes souvent en carence et qui est essentielle à la bonne santé de notre squelette notamment, et une alimentation basique pour éviter d’amplifier les inflammations.

Notre colonne vertébrale a tant à nous dire ! Tenez bon, tenez droit, soyez assuré.e de votre valeur et de votre capacité à tenir seul.e. Si vous avez manqué d’un bon tuteur, sachez le devenir pour vous-même, en redressant votre posture, relevez le menton et soyez fier.e de qui vous êtes !